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N'en jetez plus.
12 juin 2011

Quand y en a marre, y a Malabar, quand c'est la lose, y a la saucisse de Toulouse.

De loin, j'ai cru voir un roman, posé ouvert en deux, oublié dans l'herbe... Si la chose était bien ouverte en deux, c'était en fait une vieille boîte de kebab laissée en plan. Je suis trop romantique pour ce monde-là.

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Commentaires
D
Non, pas nécessairement, ce n'est pas tant une question de nombre que de systématisme, caser des proverbes partout n'est pas une manière d'énoncer des choses avec lesquelles la majorité des gens est d'accord, plutôt des propos prêt-à-servir dont l'on ne fait pas forcément le tour de la réflexion, au contraire... Il y a des citations et maximes pour tout, et pour chaque thème ou situation l'on peut, en cherchant bien, ou même pas si bien que cela, en trouver facilement deux qui disent exactement le contraire l'une de l'autre, d'où ma propension à douter un peu de leur pertinence...
F
J'avais pensé répondre par le silence, mais voilà soudain que je m'en sens bien incapable...<br /> <br /> En présentant les choses sous cet angle, mettant en exergue la somme (infinie) des possibles, tu parviendrais presque à me faire aimer l'inconfort de la libre interprétation. Je trouve qu'effectivement, tu ne patines pas trop mal, même sur un terrain particulièrement glissant.<br /> <br /> Des triples guillemets n'empêche, comme tu y vas! Tu crois que la force du nombre est toujours synonyme d'obscurantisme intellectuel, comme si les hordes de nos semblables évoluant à nos côtés agissaient comme des oeillères ?
D
Il est vrai que les mêmes phrases, saisies de manières différentes, peuvent parfois signifier des choses opposées, ou pas loin, et l'on peut ainsi se retrouver l'énonciateur coupable de choses non conformes au message que nous voulions, pensions faire passer... Mais il y a autant de lectures possibles que de modes de réflexion, additionnés aux contextes, aux états d'esprit, aux sympathies ou inimitiés, aux opinions et partis pris...<br /> Nous avons droit de garder le silence, tout ce que nous dirons pourra malheureusement être retenu contre nous.<br /> (Et la """sagesse populaire""" dit que qui ne dit mot consent, alors là, je patine...)
F
Si en tant que lecteur j'adore pratiquer la libre interprétation, celle-ci me terrifie dès lors qu'elle concerne mes écrits. Sans doute la peur de perdre le contrôle sur ce que j'ai "commis", pas la peur des crétins, celles des malins capables de détournement...<br /> <br /> Cela explique je pense mes smileys dans les commentaires, même si je les évite autant que possible dans les posts. Pas comme toi par considération pour le lecteur, non... Je trouve cela trop facile, et je rêve d'un post qui utiliserait toutes les nuances de la langue française pour se faire aussi compréhensible qu'avec une intonation, fut-elle exprimée par le biais de smiley.<br /> <br /> Le rêve (comme le romantisme) est permis je crois.<br /> <br /> Sinon, je ne sais pas. Enfin si, je pense ne pas souscrire à ce type de déterminisme manichéen, en dépit des apparences. Je connais des acharnés dans leur dilettantisme, et j'adore les nuances...<br /> <br /> " ;) "
D
Ma réponse était toujours mi figue mi raisin, et ce ton était toujours aussi peu évident que le tien, ou que l'article, d'ailleurs plus court que les commentaires... C'est bien le problème des discussions dépourvues de smileys. Mais d'une certaine manière, les smileys ne gâchent-ils pas la prose, en empêchant toute interprétation libre, comme des didascalies livrées aux personnages concernés plutôt qu'au public ? Comme les "LOL", pancartes soufflant "Je te prends pour un crétin et comme j'ai trop peur que tu ne piges pas que ce que je viens de dire est une blague j'aime autant m'assurer que le doute n'est pas permis"...<br /> Sinon, tu crois que les acharnés sont agressifs, et les dilettantes détendus ?
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