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N'en jetez plus.
21 septembre 2010

Rose sensuel, vieil or, des mots en prison.

C'est chiant les vieilles dames, même quand ça sent la poudre de riz de cocotte il y a toujours un petit relent de soupe au poireau ou au chou qui plane, et il faut se croiser les jambes jusque sous le menton pour échapper à leur sac à main bien rigide en synthétique brillant qui nous râpe le genou à chaque virage. Le seul truc que j'aime bien à Wilson, Val de Murigny, Châtillons, Cormontreuil, c'est regarder les gens qui regardent par la fenêtre. Quand ont regarde par la fenêtre on se croit toujours tout seul, et je les vois. À leur insu. Du coup c'est moi qui suis un peu invisible, alors que je ne suis pas cachée.

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Je rêve d'un cerveau qui ne me refourguerait pas trop de grain à moudre d'un coup, d'idées en vrac, de réflexions en stock, d'inspiration pêle-mêle et de pistes introspectives en pagaille, un incroyable trop plein afin de compenser le vide l'ayant précédé, processus louable en théorie mais inefficace en pratique, la surabondance, perturbante et dispersée, m'étant aussi improductive que le manque.

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Ah, c'est malin tiens, bravo à moi, très intelligent Elise, tss, désoeuvrée sur Facebook j'ai fini, au cours de mes errances, par tomber nez à nez avec une, puis deux, puis trois photos de toi, puis neuf, puis quinze, puis toutes, et par moments je me suis dit que je n'avais jamais rien vu d'aussi beau (et je t'interdis de rire, non mais) et j'étais toute submergée de vagues d'amour et de chaleur qui finissaient en opacité tropicale dans le crâne à m'en faire griller la racine des cheveux et j'avais envie de te renifler pire qu'un cochon à la recherche d'une truffe et de te lécher partout à en être en rupture de stock de salive et à m'en gercer la langue et d'avoir quarante mains pour te toucher toute la peau en même temps et de japper de joie parce que j'ai comme des bulles d'émotion qui pétillent, bouillonnent, remontent à la surface, menacent de déborder, je ne devrais jamais t'imaginer trop fort parce que tu me mets de l'huile sur le feu, le Mentos dans le Coca, l'eau à la bouche, la rate au court-bouillon, le Viandox dans les pâtes, le petit Jésus dans la crèche, euh, non, oublie le petit Jésus, enfin tout en toi me met la tête à l'envers et le cœur assorti et l'amour envahissant qui te fait me manquer à un point, pff, cardinal, final, sur toutes les lettres, je t'aime, je le précise, et l'explicite, sinon cela se remarque à peine, ah, toi, toi, toi !

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