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N'en jetez plus.
29 mars 2010

I'm a stranger to myself and nobody knows I'm here.

Oh you don't want me anywhere near you, you don't want me anywhere near you, get my fucking head out of your world, you don't want me anywhere near you, you don't want me anywhere near you, get my fucking head out of your world...

Oh, non, c'est plus chronique que grave, mon moral se lève tous les matins et se couche tous les soirs, aujourd'hui il s'est encore endormi sacrément avant moi...
Oh, parce qu'il n'y a rien à connaître, c'est moi qui suis en décalage horaire avec mes humeurs, je ne sais pas si médicalement, psychologiquement, c'est répertorié. Hmm, non, il est plutôt lève-tôt, mais niveau endurance, il est faiblard, et me lâche vite, de la bonne volonté mais peu de moyens.
J'ai besoin de rationaliser les états qui me dépassent, une fois cadrées j'arrive mieux à chasser les pensées parasites, peut-être qu'en transformant mon moral en compagnon pas très vaillant j'imagine pouvoir l'apprivoiser plus aisément, et accepter ses insuffisances.

Journées un peu mornes, silencieuses, ces temps-ci, comme vidées d'envies, d'émotions, d'idées, d'inspiration, rien ne se passe, ni en bien ni en mal, c'est lent, pâle, neutre, à croire que mon être hiberne, par la fenêtre du sous-sol je croirais voir la neige recouvrir mes états, épaisse chape de fatigue physique et mentale qui me chiffonne, qui me chagrine, allongée sur mes élans en attente, je reste assise, un peu éteinte, indisponible, ni lassée ni blasée, mais devant faire l'effort de trouer le manteau isolant des rayons chaleureux, mériter leur caresse, leur douceur fauve, plutôt que de me contenter de les accueillir en masse et à bras ouverts, m'inondant euphorique, réceptive et offerte, si je voulais, je pourrais, sans doute, mais assez passive et en retrait je peine à lutter contre l'inertie muette, rechigne à partir en quête des sentiments qui manquent, des sensations qui dorment, la croisade cérébrale ne passera pas par moi, alors ce sera plus long, mais pour garder mes forces, je patienterai, s’il le faut, guettant la fonte des glaces, dans ma tête, le soleil, dans mon âme, le printemps.
 

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