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N'en jetez plus.
11 juillet 2009

L'enfer c'est les autres.

Ah non, je n'ai de problème avec personne. Enfin, je veux dire, je déteste tout le monde pareil. /// J'avais envie de te réinviter à boire un thé. /// C'est un peu pourri ce que tu fais, pourquoi tu fais cela? Tu mérites mieux, tu es une fille bien... Tu sais des fois moi je vois des photos et franchement je rigole... /// Tu es gentille. Ah non mais pas dans le sens péjoratif, je veux dire, je te regardais danser et tu es très agréable, je ne pense que du bien de toi, je serais bien venu danser avec toi s'il n'y avait pas des gens ici qui allaient être jaloux parce qu'ils n'ont pas la même manière de raisonner que toi et moi tu vois... /// Ce n'est pas une raison pour être en colère, tu n'as pas le droit de me parler comme cela, tu ferais mieux de réfléchir avant de perdre une amie... /// Tu es charmante. Tu ne devrais pas être charmante comme cela, de dos tu perturbes, et de face tu perturbes aussi. /// Mais le fait est que je préfère malheureusement que nous en restions là. Sache que j'ai sincèrement adoré les deux soirées passées en ta compagnie et que ce fut un plaisir de rencontrer une personne telle que toi. Je trouve en effet que tu es drôle, intellectuellement brillante, et vraiment très mignonne. Bref, tu es en fait le genre de filles qui m'attire énormément. Et, pour l'avoir déjà vécu douloureusement auparavant, je sais que, quand ce n'est pas réciproque, il vaut mieux couper les ponts.

Je vois surtout que tous ces sons de cloches m'assourdissent, m'étourdissent, m'alourdissent, et me rendent chèvre, et que je me ferais bien enlever les autres. Une bonne grosse ablation du monde extérieur. Ouais. Ah mais c'est que je l'aurais méritée, ma vie d'ermite dans ma cabane au Canada, punaise...!
Mon royaume pour une péniche, une roulotte, un camping car, un van, je me suis toujours sentie frustrée de ne pas pouvoir filer en douce, sans prévenir qui que ce soit, en cas de gros ras la casquette d'ici et d'espoirs vains qu'ailleurs serait différent, avec le strict nécessaire dans ma maison sur le dos, comme un escargot personnophobe... Je suis incapable de dire quand le vase finira par déborder pour de bon. De nombreuses fausses alertes, quelques feintes, mais il est évident qu'au goutte à goutte, il se remplit, avec son air de ne pas y toucher. Je ne sais pas comment le vider.
Faire l'autruche, voire la morte, tenter de me persuader, et les autres avec, que je ne suis pas là, est pour le moment mon seul substitut au fait d'être ailleurs. Entre les deux je ne suis nulle part. Disparaître pour de faux, sans me transporter pour de vrai. Des efforts à fournir...
Quel esclavage...

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