29 avril 2009
Bas les masques, haut les cœurs.
Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit, encore une fois je n'ai pas eu le bras assez long pour atteindre la paupière unique de cette sale lune borgne qui m'a fixée sournoisement pendant que je tournais plus rond qu'un tigre en rage, j'ai les ongles noirs à force de creuser ma tombe avec les doigts, qu'il est vexant de voir le monde filer droit pendant que je me disperse dans la douleur.
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